À travers une esthétique pop et des matériaux - voire des objets - empruntés au monde du luxe, Sylvie Fleury expose les paradoxes de notre culture obsédée par les apparences et l’image
Elle utilise le langage de la publicité et du marketing non pas pour vendre un produit mais pour analyser la machine qui fabrique le désir de consommation. L’artiste présente des installations emblématiques telles que les Shopping bags - œuvre ready-made issue d’une journée d’achats - des sculptures et peintures détournant avec humour les œuvres minimales des artistes modernes américains, des pièces en néons aux slogans publicitaires, des vidéos mettant en scène des femmes et des voitures de collection, des peintures inspirées par des palettes de maquillage de marques célèbres et une peinture murale in situ, clin d’œil à l’artiste Daniel Buren.