Armelle Caron développe une œuvre qui interroge les lieux dans ce qu’ils ont de mémoriels, de géographiques ou de structurels en utilisant les ressorts de la poésie et de la couleur.
Au cabinet d’arts graphiques du Mrac, elle nous transporte dans ce qui pourrait être un déploiement de son atelier. Une hétérotopie qui convoque plusieurs lieux reliés par les vides qui les constituent. Regroupant des dessins, des esquisses, des objets, des maquettes ou encore plusieurs interventions murales in situ, Armelle Caron propose un imbroglio silencieux qui évoque différents lieux. L’exposition devient alors un seul espace, qui à l’instar des rêves, superpose les mondes fragmentés pour en révéler un récit unifié.